D’abord, comment vas-tu ? Qui es-tu ? Quel est ton actualité ?

Alors en ce moment (août 2021) je vais super bien car je profite de quelques jours de vacances à Barcelone pour me ressourcer et faire le plein de vitamines D !

Je m’appelle Audrey et j’ai 36 ans. Je suis diplômée d’un BTS en commerce international puis d’une licence Langues Etrangères Appliquées aux relations internationales.Après mes études, je suis partie vivre en Angleterre pendant deux ans. Puis, j’ai vécu un an en Espagne et j’ai pu apprendre l’espagnol. Cette année en Espagne m’a permis de me poser un peu et de réfléchir à ce que je voulais faire.

J’ai donc repris mes études pour faire une licence professionnelle Management de l’évènementiel à Lille. Ensuite, j’ai travaillé pendant 10 ans dans l’évènementiel.

A la suite du premier confinement, j’ai voulu créer ma marque de cosmétiques naturels, non genrés et inclusifs.

Intéressée par le skincare depuis longtemps, j’ai cherché des formations et j’ai trouvé celles de Princesse Lia très intéressantes et qui correspondaient à ce que je cherchais.

Cette année (2021), j’ai fait deux formations avec cette structure : 

  • La création d’une marque de cosmétique naturelle,
  • Formuler et vendre ses cosmétiques.

Mon objectif était de savoir formuler et d’avoir toutes les compétences nécessaires pour créer sa marque, ce que je n’avais pas avant. Je voulais absolument être à l’aise sur la formulation, sur les produits et les matières premières.

En ce moment, je suis en train de développer les produits et de travailler sur la cible-client. Après la formulation des premiers produits, j’attends les dernières validations auprès de mes clients-tests. 

Je travaille également sur le lancement du site internet et des réseaux sociaux. Je vais commencer à travailler sur ma stratégie de communication et de marketing digitale. Je suis en pleine préparation des moyens de communication comme le calendrier des publications, la ligne éditoriale. 

As-tu toujours voulu être entrepreneuse ? Qu’est-ce qui t'amène à ton projet de cosmétiques dans ton entreprise aujourd’hui ?

Effectivement, j’ai toujours eu cette fibre entrepreneuriale. J’ai toujours eu pas mal d’idées. J’ai toujours voulu avoir ma propre entreprise mais je ne savais pas forcément dans quoi je voulais me lancer. 

Avant j’étais cheffe de projet dans des agences d’événementiel.

A la suite de ma dernière expérience professionnelle, je me suis challengée. Je me suis dit soit j’arrête ce métier, soit je me lance en tant qu’entrepreneuse.

Je suis devenue freelance en 2016 toujours dans l’évènementiel et le tourisme d’affaires. J’ai commencé à avoir une petite activité de cheffe d’entreprise, j’ai développé ma clientèle… Puis le covid est arrivé en 2020 et a tout chamboulé. Mon activité s’est complètement arrêtée et j’ai alors entamé ma reconversion professionnelle.

Il fallait que je rebondisse ! Je ne voulais plus revenir au salariat, ça ne me correspondait plus. Je trouve que l’entrepreneuriat c’est très challengeant. C’est là que j’ai décidé de créer la marque We are Ipsē.

Ce qui m’a toujours attiré : 

  • Développer et faire preuve de créativité, 
  • De toujours se bouger pour avancer, 
  • De  pouvoir récolter et apprécier les résultats,
  • Et enfin ne pas rendre des comptes à quelqu’un, être responsable de ces actes. Ce dernier point est vraiment important pour moi. 

Ma motivation première est de donner vie à une marque très inclusive :

  • Parce que j’ai envie que les personnes, peu importe qui elles sont ou leur genre, se sentent représentées dans ma marque de cosmétique. We are Ipsé est donc une marque non-genrée. 
  • Parce qu’on a un vrai problème de représentation. Aujourd’hui on ne veut plus de représentations photoshopées, toutes lisses, etc… Je pense que les personnes veulent se sentir représentées. 
  • Parce qu’elle montre des « vrais peaux » : des peaux avec boutons, des peaux avec des cicatrices d’acnés, des peaux avec des couperoses,… pour que tout le monde se sente représenté. Je pense que se voir, voir des marques qui s’adresse à soi permet d’accepter sa peau telle qu’elle est. On voit encore très peu de marques qui représentent des personnes avec même des « imperfections » au lieu de montrer comment la peau est réellement. 

Et finalement, quand on accepte qui on est, on accepte de (mieux) prendre soin de soi et de sa peau au lieu de cacher les « imperfections ». Si on en prend soin, elle ira mieux. 

Mon objectif avec We Are Ipsé est de recréer un cercle vertueux de la peau et l’acceptation de soi. #onveutduvrai

Quelles sont les valeurs que tu souhaites transmettre à travers ton entreprise cosmétique ?

Quelles sont les prochaines étapes pour toi ? Est-ce que tu t'es fixée une échéance pour lancer tes projets ? Ou d’autres échéances pour ton entreprise ?

Quel conseil donnerais-tu à une personne qui veut entreprendre dans le secteur de la cosmétique ?

Je recommande tout d’abord de bien s’entourer et aussi de ne pas dire qu’on doit tout faire et qu’on y arrivera tout seul. 

Au départ, quand on commence, on veut tout faire tout seul, parce que ça a des coûts : de prendre un comptable, etc… 

Il faut savoir s’entourer parce qu’on ne peut pas tout faire tout seul et on n’a pas forcément la compétence des prestataires ou le temps. Entreprendre, c’est plusieurs compétences : celle d’un graphiste, celle d’un comptable, celle d’un webmaster, etc…

Faire tout tout seul prend beaucoup de temps, et ce n’est pas forcément efficient. Des fois il vaut mieux investir dans un bon prestataire plus onéreux que de prendre le moins cher.

C’est mon 2ème point : le choix des prestataires et le coût.

Quelquefois on va comparer les prestataires en fonction des prix qu’ils proposent, selon le budget on va prendre le moins cher. En fait, tout n’est pas une question de coût.

L’offre la moins chère n’est pas forcément la meilleure pour son entreprise. On ne paie pas grand-chose mais au final on n’aura pas grand-chose non plus…

Donc il faut bien prospecter c’est-à-dire faire des devis, comparer les prestataires et échanger avec eux. C’est important d’avoir un prestataire qui comprend nos valeurs et qui s’aligne avec nos valeurs.

Quand tu parles du pack secondaire, de quoi parles-tu ? Peux-tu détailler sur l’emballage de tes produits ?

Le paquet primaire est celui qui emballe le produit directement : le tube, le pot, ect…

En général, c’est emballé dans un paquet secondaire qui est le carton qui va venir protéger le pack primaire.

Le produit sera envoyé uniquement dans le pack primaire sans le pack secondaire. On vend directement le pot avec son produit à l’intérieur.

Si c’est bien emballé, il n’y a pas de raison pour qu’il y ait de la casse.

Quels sont tes modèles ? Les entrepreneur.es que tu admires ?

J’admire beaucoup Louise Aubéry de @mybetterself qui a créé une marque de sous-vêtement écoresponsable. Elle a réussi à disrupter le marché des sous-vêtements. Son parcours est très inspirant.

En général, j’admire les entrepreneuses qui démarrent seules, qui osent se lancer. On nous dit tellement que c’est un marché saturé, qu’il n’y a plus rien à inventer… alors quand je vois des marques portées par des femmes, je suis toujours très admirative. 

Pourquoi avoir adhéré à La Maison de la Cosmétique ?

Lorsque l’on crée une entreprise on est souvent seul.e. Il est très important d’être accompagné.e aussi bien par des professionnels de l’entreprenariat que par des personnes du même secteur. J’ai connu la LMCE grâce à Sofia, fondatrice de Kurl Power (Retrouvez l’interview de : Kurl power) et je l’en remercie.

Avec la LMCE j’ai pu trouver une vraie écoute des membres, de l’échange de bonnes pratiques, des partenaires… J’ai d’ailleurs renouvelé mon adhésion cette année.

Merci beaucoup Audrey pour ta confiance.

En attendant le développement de la communication digitale de We Are Ipsē, allez suivre la marque sur les réseaux sociaux :

FacebookInstagram, Tiktok, Pinterest, LinkedIn ainsi que sur son site web.

Comme Audrey, tu souhaites créer une marque inclusive ?